Rechargement de la plage de La Roche Percée.
(e-mail adressée à la province sud
le 29 juillet 2011)
Bonjour,
Veuillez trouver ci-joint un document consternant concernant la plage de La Roche et son rechargement.
Voici les deux extraits qui nous choquent :
"L’association de la Roche Percée demande au maitre d’ouvrage que soit enlevé les palétuviers face à la digue fusible et que soit conservé le compactage du haut de plage.
Suite à la forte houle de la semaine 28, environ 20 000m³ de sable ont été retiré du bas de plage.
Priorité au rechargement à la cote projet au pied de la tranche ferme puis élargir la plage."
Un signalement a été fait au service des Douanes de Nouvelle-Calédonie concernant le dumper articulé qui traverse une voie publique, et qui, non immatriculé, n'est peut-être pas fiscalement destiné à l'usage qui en est fait.
Il semble que les remarques qui ont été faites auprès de la commissaire enquêtrice lors de l'enquête publique sur l'inadaptation des matériaux (mélange de boues de rivière et de sable) et les difficultés que rencontrent les tortues sur ce support trop dur (restitution de thèse Typhène Read)
Nous ne nous rendons pas logiquement à ces réunions de chantier car nous nous sommes déclarés hostiles à ce projet et que vos services sont maîtres de l'ouvrage.
Nos conclusions :
Il n'est pas question de toucher au moindre palétuvier
Cette "nouvelle dune" ne protégera pas les résidents comme ils le pensent.
Il faut envisager de stopper ces travaux très onéreux dès maintenant.
Il est temps de redéfinir la fonction et la destination de cet îlot.
Pour ce qui nous concerne nous serions favorable à la mise en œuvre d'un "plan progressif d'évacuation des riverains" dans l'intérêt de cet éco-système et des riverains eux mêmes. Le réchauffement climatique peuvent avoir des effets que ce rechargement ne limitera pas longtemps. C'est, d'ailleurs, une inclination que nous avons bien perçu chez votre référent.Vous avez sans doute remarqué que l'estuaire de la Nera se bouche et génère la formation d'îlots de sable instables. Ce constat entraîne une démarche de propriétaires de navires jaugeant un peu fort qui demandent la réouverture du wharf de la pointe Bizouard. Effet domino ?Position issue de notre réunion de bureau du 26/07/2011